Peintre matiériste travaillant des pièces de bois, toiles de lin et papiers en technique mixte, combinant pigments à l’huile ou acrylique, encres et feuilles de cuivre.

Parcours.

Née à Paris le 30 Décembre 1950. Vit et travaille à Meung-sur-Loire depuis 2001. Élève d’Alain Marie CLOAREC, peintre expressionniste.

Lauréate de l’Institut (Académie des Beaux-Arts), Prix Dagnan Bouveret 1988, Médaille d’Or, Prix Corot et Grand Prix du Salon des Artistes Français (Grand Palais – Paris – 1989), Prix de la galerie Tenri (Association culturelle Franco-Japonaise de Paris – 1990), Prix des Artistes Orléanais (2006), Sociétaire des Artistes Orléanais depuis 2008.

Peintures sur Papier

Le bois comme matière première.

J’ai essayé de mieux connaître les arbres, ne serait-ce que de pouvoir dire leur nom, les distinguer à leur forme, leur taille, leur frondaison, les contours de leurs feuilles : j’ai même acheté des livres pour cela. Mais ils sont trop divers, il y en a trop d’espèces, de variétés. Alors j’essaie d’apprivoiser cette diversité en les recréant à ma façon, en les réinventant sur mes toiles. Comme je n’arrive pas à maîtriser leur détail, je tente d’en saisir l’esprit. Beaucoup de cultures anciennes font naître les hommes des arbres, ou y enferment des divinités, comme les dryades. C’est cette familiarité originelle que je m’efforce de retisser avec ces êtres végétaux dont la science depuis peu découvre la puissance et la complexité vitales. Mon travail actuel fait écho à ces vers de Baudelaire : La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles. L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers.

Michèle Le Gallo ne se cantonne pas dans le figuratif ni l’abstrait, comme le confirme un article du BENEZIT : « Michèle Le Gallo oscille entre la figuration et une abstraction qui peut être organique ou minérale, mais montre toujours des effets de matières superposées » (Annie Pagès, 1994).